Les 7 erreurs à ne pas commettre en entreprise

Vous avez un poste de Cadre en entreprise, vous dirigez un service, une fonction, un département, bref tout va bien, sauf que…

  • les difficultés quotidiennes,

  • les malentendus de communication,

  • les responsabilités mélangées en cas d’échec,

  • et toutes sortes d’autres circonstances

…peuvent créer un tension, une inquiétude au sein de l’équipe.

Que faire ? Et surtout quelles erreurs éviter ?

Nous avons détecté 7 erreurs à éviter immédiatement !

1) Première erreur : juger son collègue négativement

Au lieu de chercher à comprendre le problème et d’être constructif et positif.

N’oubliez pas que les jugements péremptoires sont généralement faux et inutiles ; et qu’il vaut mieux chercher à dégager dans chaque collègue la qualité qui est l’envers de ce que nous percevons comme un défaut ; bref, se concentrer sur les qualités, non les défauts…

Aider quelqu’un en période de difficulté est le moyen le plus sûr d’en faire un allié pour toujours… vous en aurez besoin un jour ! Toujours adopter un ton sympathique et compréhensif, jamais accusatoire…

2) Deuxième erreur : Tout se dire entre collègues

Tout se dire entre collègue sous prétexte de transparence est une source d’aigreur et de friction. Certes il faut communiquer, mais il faut être sélectif dans ses communications, et prudent. Il faut être intelligent et communicatif, mais éviter de trop dire, car les collègues auront l’impression que vous êtes indiscret ou bavard.

Sachez établir la confiance et communiquer ce qui doit l’être : trop parler nuit et peut vexer l’un ou l’autre collègue sans même l’avoir voulu…

Sans parler des visages qui trahissent vos jugements, trop souriant : vous êtes ironique et sarcastique, trop fermé : vous préparez un mauvais coup etc…

Se souvenir de cette maxime du penseur chinois Lao Tseu : « L’homme est le Maître de ses silences et l’Esclave de ses paroles ! »

3) Dire toujours oui : donner raison à tout le monde pour éviter les conflits !

Rien n’est pire, c’est méprisant, inutile, pas constructif, et hypocrite…

Sans parler que vous ne serez jamais un leader avec cette approche, vous serez considéré comme une relation professionnelle sur laquelle on ne peut pas compter.

Le leader est celui qui sait convaincre tranquillement, avec assurance de son point de vue et rallier ses collègues…

En disant oui à tout bout de champ on prépare de futurs conflits, en mettant les difficultés sous le tapis.

Vos collègues apprécieront vos désaccords, et chercheront vos idées si vous arrivez à les convaincre.

4) Idéaliser son patron, croire qu’il a toujours raison, et qu’il n’a aucun défaut.

C’est également vrai d’un important collègue…

Vous risquez de tomber de haut le jour où il se trompera ou vous décevra vraiment. Il faut garder un juste équilibre entre le respect et peut -être l’admiration que l’on porte à un membre de son équipe ou à son patron, d’une part, et une vision équilibrée et réaliste de leurs qualités et de leurs défauts, ne serait-ce que pour contribuer à renforcer l’efficacité de l’équipe prise dans son ensemble.

5) Ne jamais faire le point sur votre relation avec X ou Y 

Il faut de temps à autre faire le point sur les relations entre collègues ou avec les dirigeants de l’entreprise… Pas trop fréquemment bien sûr, mais chaque fois que l’occasion se présente, dans un climat ouvert et apaisé.

Disons tous les six mois au moins, tous les ans au plus en partageant de bonnes nouvelles, dans un climat convivial.

On apprend beaucoup, on échange, et les évolutions des relations iront dans un sens positif.

Et poser les bonnes questions portant sur la qualité des échanges, sur notre assistance mutuelle, les efforts accomplis par les uns et les autres ; abordant même des questions difficiles selon les cas.

6) Faire confiance à 100% à vos collègues et à votre supérieur au point de vous reposer entièrement sur eux.

Vos collègues peuvent très bien oublier une promesse donnée, commettre une erreur… mieux vaut l’anticiper et ne pas pêcher par excès de confiance. Il faut être réaliste et être prêt à intervenir si quelque chose ne va pas, de façon constructive.

7) Ne pas avoir de jardin secret et tout partager.

C’est une erreur fatale ! On a droit à sa vie personnelle, ses idées, ses affiliations, cela vous appartient, gardez secret ce qui doit l’être, par exemple ne dites jamais de mal du patron et ne confiez à personne votre désir de quitter l’entreprise. Les secrets voyagent à la vitesse de la lumière …

Je reviens à Lao Tseu : « on est l’Esclave de ses paroles »